MON PREMIER JEU D’ÉVASION

Vous aviez probablement de hautes attentes lorsque vous avez fait pour la première fois une salle d’évasion. Pour certaines personnes, cette première expérience s’est révélée médiocre, voire désagréable, et c’est pourquoi elles n’aiment pas les jeux d’évasion. Mais d’où vient cette amertume? Des humains!

Tous ceux qui ont vécu une mauvaise expérience dans une salle de jeu d’évasion le diront, la déception principale vient du service à la clientèle ou du groupe de personnes avec qui vous avez fait cette activité. On est d’accord, si les préposés-maîtres de jeux ne s’ajustent pas au niveau du groupe et n’assurent pas une bonne cohésion dans les indices donnés, l’expérience en sera grandement affectée. Pour cet aspect, on ne peut pas faire grand-chose, sauf souhaiter que ce soit mieux la prochaine fois (et choisir un autre endroit pour votre prochaine escape room).

Pour ce qui est du groupe avec qui vous participez au jeu, vous devez choisir les bonnes personnes au préalable. Alors, comment fait-on pour choisir avec qui faire un jeu d’évasion? Je me permets de vous partager ma première expérience dans une salle de jeu d’évasion.

Après un agréable souper avec mon groupe d’amis, nous décidons d’aller tester nos compétences en réservant une activité d’évasion. Nous sommes cinq, le nombre parfait pour faire la salle choisie. Quatre d’entre nous n’ont jamais mis les pieds dans une salle d’évasion, mais l’une d’entre nous (Amélie) avait déjà fait un jeu de ce genre. Avant cette soirée, personne de mon groupe ne connaissait Amélie à l’exception de l’organisatrice de la soirée.

Rapidement, nous avons compris que l’important pour résoudre les énigmes et avancer dans l’accomplissement du défi est la chimie entre les joueurs, comme dans tous les sports d’équipe. Je me suis également rendu compte que la personnalité de chaque membre du groupe faisait surface à mesure que l’excitation et le stress augmentaient. Jamais je ne me serais imaginé qu’Amélie était une vraie boss des bécosses! Elle n’écoutait rien et ne travaillait pas en équipe, car elle était la seule à avoir de l’expérience avec les jeux d’évasion. Rien de plus frustrant pour des personnes qui font de leur mieux pour trouver les solutions aux énigmes et qui trouvent la bonne réponse, mais qui perdent plus de 15 minutes à essayer toutes les autres possibilités de « l’experte en chef ».

Résultat, nous avons complété seulement 22 % du jeu dans le temps imparti. Deux membres de notre groupe ont tout simplement cessé de jouer et parlaient de hockey pendant l’activité. De mon côté, je me suis fâché. Mon amie organisatrice se sentait mal d’être prise entre son amie et notre groupe. Vous vous doutez bien qu’au lieu de parler de notre expérience inoubliable autour d’un verre bien mérité après l’activité, nous sommes rentrés chacun de notre côté et nous avons déterminé que les jeux d’évasion n’étaient pas faits pour nous.

Mais vous ne devez pas craindre les escape games pour autant! Il est possible de passer par-dessus une première expérience décevante et je vous assure qu’il ne faut pas garder un goût amer envers ce type d’activité. Après tout, j’ai quand même décidé d’ouvrir 4 salles d’Escapology au BoulZeye et tous les membres de mon groupe sont venus les expérimenter… même Amélie! Par contre, ils n’ont pas fait les jeux d’évasion ensemble. Ils ont choisi leurs coéquipiers avec grand soin et nous avons pris un verre tous ensemble au resto-pub après leur activité. Comme quoi tout le monde peut y trouver son compte!

On vous attend pour votre prochain jeu d’évasion au BoulZeye!

La salle d'un jeu d'évasion

Mathieu Huppé

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